- Crises and Recombining in Housing Practices in Abidjan, towards a new Definition of social Practices and urban Governance    538 kb by    Djeguema, Adebayo | k.djeg@francophone.net    Short Outline The paper offers a view on the main adjustments in housing, social practices and urban governance in one the main West African cities, Abidjan. Abstract Crises and recombining in the housing practices in Abidjan, towards a new definition of the social practices and urban governance The town of Abidjan, big metropolis on the West African scale knew a vertiginous growth, passing from less than 200.000 inhabitants in 1960 with more than 4.000.000 people nowadays. In this agglomeration, the housing problem of the populations was solved with various solutions much from the structured sector than from the informal dynamics of the popular housing ones. From the popular housing called “cours communes”, to the easiest classes residential allotments, while passing by the buildings of planned housing for the middle class, the town of Abidjan contain in an exceptional variety in French-speaking Africa a very representative sample of shapes of habitat. The habitations known as “cours communes” which are rental popular houses where people use to share most of housing functions. This type has offered long time to the least easy populations the adequate solutions, taking into account their difficulty of acquiring privative services. Long time before, the size of the city, the persistence of social and traditional links, the quietude of the social climate made it possible this type of housing to thrive. Nowadays, one attends a retreat of this housing form, in measurement the partition of the cours communes spreads and the individualized housing so much to impose itself. At another social scale, the same cause seems to produce contrary effects. Indeed the logic of segregation social, characteristic at the town of Abidjan is reinforced in the social and political climate agitated. But here the process does not lead to an individualisation of urban space. If the process results well in separating blocs or residential units of the remainder of the city it continues by transforming space thus fragmented areas in community of interest. In the spaces conceived beforehand in the logic of a generally suburban habitat and exclusively individualized, the recourse is made more and more to the community of interest to face the emergent problems. The residential units in more of adopting from now on common fences are also organized in small communities to manage their problems of security, hygiene or even of transport. In certain cases, one thus attends a catch in progressive hand of the services normally ensured by the municipalities by the small communities of interest create. Which implication on social cohesion enters the populations of this city? Which new logical of governorship and strategies of development considered? Crises et recompositions dans les modes d’habiter à Abidjan, vers une nouvelle définition des pratiques sociales et de la gouvernance urbaine La ville d’Abidjan, véritable métropole à l’échelle ouest-africaine a connu une croissance vertigineuse, passant de moins de 200.000 habitants en 1960 à plus de 4.000.000 âmes de nos jours. Dans cette agglomération, le problème du logement des populations à conduit à diverses solutions autant du secteur structuré que des dynamiques informelles de l’habitat populaires. Ainsi des logements populaires en cours communes, aux lotissements résidentiels à destinations des classes les plus aisées, en passant par les immeubles d’habitat planifié à destination des classes moyennes, la ville d’Abidjan comporte dans une représentativité exceptionnelle en Afrique francophone des formes d’habitat. Les logements dits cours communes qui sont des logements locatifs basés sur la communauté de certaines fonctions ont longtemps offert aux populations les moins aisées des solutions adéquates, compte tenu de leur difficulté à acquérir des services privatifs. Pendant longtemps, la taille de la ville, la persistance de liens sociaux et affectifs traditionnels, la quiétude du climat social ont permis à cette forme d’habitat de prospérer. De nos jours, on assiste à un recul de cette forme d’habitat, dans la mesure la partition des cours communes se généralise et une forme d’habitat individualisé tant à s’imposer. A une autre échelle sociale, la même cause semble produire des effets contraires. En effet la logique de ségrégation sociale, caractéristique à la ville d’Abidjan se renforce dans le climat social et politique agité. Mais ici le processus ne conduit pas à une surindividualisation de l’espace urbain. Si le processus conduit bien à séparer l’îlot ou l’unité d’habitation du reste de la ville il se poursuit en transformant l’espace ainsi défragmenté une communauté d’intérêt. Dans des espaces préalablement conçus dans la logique d’un habitat généralement pavillonnaire et exclusivement individualisé, le recours est fait de plus en plus à la communauté d’intérêt pour affronter les problèmes émergents. Les unités résidentielles en plus d’adopter désormais des clôtures communes s’organisent aussi en petites communautés pour gérer leurs problèmes de sécurité, d’hygiène ou même de transports. Dans certains cas, on assiste à une prise en main progressive des services normalement assurés par les municipalités par les petites communautés d’intérêt ainsi crées. Quelles implications sur la cohésion sociale entre les populations de cette ville ? Quelles nouvelles logiques de gouvernance et stratégies de développement envisagées ? Keywords Housing, spatial segregation, social links, urban gouvernance, Case Study presented on the ISOCARP Congress 2006: Cities between Integration and Disintegration   Click to open the full paper as pdf document   Click to send an email to the author(s) of this paper